Comment j’ai rencontré mon âme sœur : EJ et Marvin de Harrisville, Rhode Island

Humain: NE PAS

Canin: Marvin

Emplacement: Harrisville, Rhode Island

Taper: Labrador retriever

Notre histoire:
Le 1er juillet 2002, je suis devenu directeur de la Rhode Island SPCA, la troisième plus ancienne société humanitaire des États-Unis, après une carrière de 34 ans en tant que vétérinaire équin. Toute ma vie, j’avais été impliqué avec les chevaux d’une manière ou d’une autre ; J’avais un chien ou deux quand j’étais enfant, mais j’ai toujours préféré les chevaux dès mon plus jeune âge.

C’était une nouvelle carrière pour moi sans plus d’urgences nocturnes ou de week-ends passés à errer dans la campagne, à soigner les chevaux. Mon fils Tim avait obtenu son diplôme universitaire et obtenu un bon emploi, et ma femme Marie et moi étions enfin libres.

Tout cela a changé en quelques mois à cause d’un Labrador Retriever noir de trois ans abandonné par ses propriétaires qui n’avaient plus de temps pour lui dans leur vie. Il s’appelait Marvin. Marvin semblait être un gentil chien mais avait un handicap. Sa patte arrière droite avait été blessée quand il était un jeune chiot, et il pouvait à peine supporter le poids dessus. Après quelques semaines au refuge, un jeune homme est venu à la recherche d’un chien de famille. Marvin a fait l’affaire malgré son problème de jambe. J’ai vu Marvin quitter l’abri ce jour de fin d’été en remuant la queue, reconnaissant d’avoir une seconde chance.

Alors que les feuilles commençaient à prendre des couleurs à l’automne, Marvin a été ramené au refuge, non désiré sans raison valable pour la deuxième fois de sa vie. Il n’avait rien fait de mal, mais il accepta son retour au chenil.

Je n’ai vraiment pas d’explication sur la raison pour laquelle nos yeux ont continué à se croiser lors de mes visites matinales au chenil, distribuant des collations aux chiens qui étaient avec nous. Marvin était toujours là à l’avant de la cage, me fixant pendant qu’il prenait doucement une friandise dans ma main. J’avais appris que c’était mauvais signe si un chien te dévisageait, mais j’ai vu dans le regard de Marvin un signe d’amitié.

J’ai parlé à mon fils de ce chien merveilleux et il m’a dit : « Papa, tu devrais l’adopter. » L’idée de ramener à la maison un chien de 90 livres qui a perdu n’a pas très bien fonctionné avec ma femme. Mon fils a persisté. J’ai convaincu ma femme de rendre visite à Marvin au refuge et ça s’est passé comme ça. Elle avait été attaquée par un gros chien quand elle était jeune et cette peur ne semble jamais s’atténuer. Mais au fil des semaines, personne ne semblait intéressé par le laboratoire noir qui avait été abandonné deux fois et avait un handicap. Marvin avait maintenant passé plus d’un mois au refuge.

Après quelques autres conversations avec mon fils et ma femme, nous avons décidé en famille de donner une troisième chance à Marvin plutôt que pas de chance du tout. Le 1er novembre 2002, j’ai officiellement adopté Marvin avec une mise en garde : il serait mon chien et vivrait au refuge.

Thanksgiving approchait et mon fils m’a dit de ramener Marvin à la maison pour Thanksgiving. Un problème majeur : nous avions 16 personnes à dîner. Pour faire court, Marvin est rentré à la maison pour le dîner de Thanksgiving, a rencontré de nombreux membres de sa famille et n’a jamais passé une autre nuit au refuge.

Cinq ans se sont écoulés depuis que Marvin est devenu mon meilleur ami non humain (et celui de ma femme), et je ne les regrette pas un jour. Le suivre n’est pas une tâche facile. Il a écrit un livre pour enfants intitulé Merveilleux Marvin et visité plus de 94 maisons de soins infirmiers, hôpitaux, garderies, écoles, bibliothèques et programmes de camps d’été différents dans trois États différents. Il est impliqué dans le programme d’éducation RISPCA à l’échelle de l’État et est devenu un aquarelliste. Il a reçu de nombreux prix pour son service communautaire et est probablement le seul chien de l’histoire du Rhode Island à avoir rencontré deux maires et un gouverneur en exercice.

Marvin a collecté plus de 88 000 $ grâce au produit de son livre et de ses peintures, devenant ainsi le plus gros contributeur au RISPCA. Tout l’argent collecté par Marvin est versé au Marvin Fund, un organisme de bienfaisance qu’il a fondé pour aider les créatures, grandes et petites, qui ont besoin de nourriture et d’un abri. Le fonds aide également les personnes âgées, handicapées et moins fortunées à payer les soins médicaux de leurs animaux de compagnie alors que personne d’autre ne le fera. Grâce au Marvin Fund, plus de 750 animaux de compagnie ont été aidés.

C’est vraiment incroyable de voir à quel point les personnes âgées des maisons de retraite apprécient la compagnie de Marvin. Voir les sourires sur leurs visages est quelque chose que je n’oublierai jamais. Lorsqu’il rend visite à des enfants défavorisés du centre-ville, nous repartons optimistes que son message d’espoir peut changer la vie d’un seul enfant. Ses visites aux enfants malades leur permettent d’oublier brièvement leur maladie et lorsqu’ils entendent son histoire, ils savent qu’il y a toujours de l’espoir.

Marvin m’a amené dans des endroits dont j’avais entendu parler mais que je n’avais jamais connus. Grâce à lui, je vois maintenant la vie bien différemment qu’autrefois. Il m’a appris à être reconnaissant pour tout ce que j’ai dans la vie et à ne pas me plaindre des petits désagréments. Il m’a appris que peu importe à quel point il peut faire sombre dans la vie de quelqu’un, il ne faut pas grand-chose pour lui montrer quelques rayons de lumière. Imaginez l’apprendre d’un chien ! Ma vie et celle de toute ma famille a été rehaussée par un chien qui a été rejeté deux fois dans sa vie.

Bien que Marvin ne soit pas avec moi pendant de nombreuses années à venir, je me souviendrai toujours des années merveilleuses que nous avons passées ensemble à rendre la vie un peu meilleure pour d’autres moins fortunés.